Le Musée olympique, situé au bord du lac Léman, a ouvert ses portes le 23 juin. 1993. Pierre de Coubertin a proposé l'idée de sa création en 1915. Avec l'olympisme moderne est né une nouvelle philosophie basée sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.
Le baron tenait à ce que le musée ne soit pas seulement le digne héritier des Jeux, mais également à ce qu'il serve de trait d'union entre le sport, l'art et la culture.

Le jardin olympique foisonne de sculptures inspirées par le sport que le visiteur découvre en parcourant un chemin (praticable par tous) en lacets mesurant 1363 pieds grecs, la longueur d'un stade olympique (dénivelé 20m).

Commençons notre visite par l'entrée sud en direction de l'entrée principale du musée.

La fontaine - Bien que sont débit soit modeste, l'eau d'une source naturelle alimente le bassin olympique. Ses miroirs d'eau et ses jets incitent à la détente et ses petites buses permettent au promeneur de se désaltérer.

Les sculptures
Surplombant le bassin, voici Cuirasse (bronze patiné, Igor Mitoraj, 1980)

Lotura (acier forgé, Eduardo Chillida) "Symbolise le respect de l'environnement: c'est un arbre d'acier, résistant, solide, qui a revêtu la couleur des arbres l'automne".

Nadora, (José Luis Pascual, 1993)


La Vela, (Francesco Cremoni, 1988).

Altius, Lucien Vercolier, 1987.

Trêve olympique, "Pour l'édification d'un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l'idéal olympique", offerte aux Nations Unies par M. Irwin Belk au nom du mouvement olympique. Oeuvre de Rose Serra

Drapeau Olympique, 75e anniversaire de la Fédération internationale de hockey (bronze, acier inoxydable, corten, Emilio Armengol).

Colosse nu debout, Rembrandt Bugatti.

Nageur, David Vandekop, 1988

Non violence, Carl  Fredrik Reutersward, 1997. En l'honneur des efforts incessants du mouvement olympique pour promouvoir la paix et la non-violence par le sport.

Olympia, Gabor Mihaly, 1993...

... et mon coup de coeur : Porta Italica, un bronze d'Igor Mitoraj. Si comme moi, vous aimez cet artiste, vous trouverez ici quelques-unes de ses oeuvres exposées aux Tuileries en 2004.

Qui se souvient du fabuleux petit cheval de selle français (158 cm au garrot), nommé Jappeloup de Luze (1975-1991), de Pierre Durand? Champion Olympique aux Jeux de Séoul en 1988 (voir la vidéo de la finale), champion de France et d'Europe il a marqué les esprits dans les années 80, par son joyeux caractère, indiscipliné et fantaisiste et son aisance en saut d'obstacles, malgré sa petite taille. (Bronze, Gabriel Sterk, 1997)


Paavo Nurmi (1897-1973), coureur de fond finlandais. Palmarès: 22 records du monde (1500m et 20000 m) et 12 médailles aux JO. (Bronze, Wäinö Aaltonen,1994)

Pentathlon Oak Tree 15 décembre 1998, en mémoire au Baron Pierre de Coubertin, fondateur du Pentathlon moderne, 1911.


La villa olympique.

L'Homme volant, Jean-Michel Folon, bronze, 1994.

Emil Zatopek (1922-2000), coureur de fond tchèque. Palmarès: 18 records du monde (5000m, 10000m, 20000m), 5 médailles aux JO et 4 médailles aux Championnat d'Europe d'athlétisme.

Nous sommes devant l'entrée du Musée.




Le musée, de style "modernisme classique", se rapproche par ses nombreux symboles du temple de Zeus. Par ses mensurations, mais également par les fameuses colonnes de marbre blanc. Le blanc évoquant à la fois la pureté, la colombe de la paix, le fair-play, principes liés à l'idéal olympique.
Offert par le gouvernement hellène, ce marbre, le plus blanc du monde, a été importé directement de l'île de Thassos, située au nord de la mer Egée.



Citius-Altius-fortius, devise olympique signifiant "plus vite, plus haut, plus fort", Miguel Berrocal, 1992.

Encore une sculpture de Jean-Michel Folon: Pluie, bronze, 1996. Pour voir toutes ses oeuvres, cliquez ici.

Art Clock Tower, Verner Panton, 1995.

La flamme... Chaque jour à midi, un carillonneur de Barcellone joue l'hymne olympique.
Grimpons d'un étage. Nous sommes sur la terrasse du musée.

Quelle vue ! , Sallent, marbre, 1993

... En effet !


Jeune fille à la balle, Fernando Bolero, bonze, 1989.

Arquero, Vicente Agullo de Concentaina, bronze, 1986.


Pierre de Coubertin, Jean Cardot, 1991. (Voir sa vie et son oeuvre ici)

Héros éphémères
Cet été le musée olympique a exposé des sculptures de sables.
Le héros se périme-t-il? Comment traverse-t-il les années et les siècles?
Si les artistes de l'Antiquité tentaient de pérenniser les exploits des athlètes par des sculptures de marbres, la démarche proposée ici se veut un clin d'oeil à l'usure rapide des héros contemporains... héros éphémères.
Pour évoquer cette dimension, des artistes de la compagnie Lindel Galleria PR ont érigé des sculptures de sable. Comment ces héros résisteront-ils à l'usure du temps?

Michael Phelps, figé en plein effort...


Mohamed Ali, Katarina Witt, Spiridon Louis, Léonidas de Rhodes

et Roger Federer.

Ces sculptures ont été réalisées en 6 jours (4 artistes) avec 75 tonnes de sable.
Les restes ont été détruits le 13 septembre 2009.


Notre visite s'achève là...

Voir l'album photo

Comment s'y rendre:
Métro M2, station Ouchy. Depuis Ouchy, longer le bord du lac sur 300m environ, en direction de Pully.
Bus n°2, station Navigation
Bus n°4, station Montchoisi
Bus n°8, station Musée Olympique



Horaires d'ouverture:
D'avril à octobre: du lundi au dimanche, de 9h à 18h.
De novembre à mars: du mardi au dimanche, de 9h à 18h.
Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.
Fermeture pour cause de travaux du 6 janvier au 2 février 2010 pour cause de rénovation.

S'il vous reste un peu de temps, profitez d'aller visiter le Musée de l'Elysée, c'est à deux pas.

Vos commentaires et questions sont les bienvenus!