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Lausanne, Ville Verte

  • : Lausanne, ville verte
  • : Lausanne, ville verte est un blog dédié aux amoureux d'espaces verts et de culture. Au fil des articles, je vous emmène en balade virtuelle à la découverte de Lausanne, une des villes les plus vertes d'Europe. Vous trouverez également des recettes du terroir, des conseils écolos, des vidéos et d'autres surprises. Prêts? Mettez vos meilleures chaussures et suivez le guide!
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  • Passionnée de nature, de faune, de flore et d'écologie, j'entends par ce blog partager ma passion pour la beauté, le calme et la magie de lieux enchanteurs.
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 12:33

Parc de Valency - Avant de pénétrer dans ce parc, je suis saisie par les jeux d'ombres et de lumières qui s'y dégagent. Nous sommes à la fin de l'été, en début d'après-midi. Les lumières sont vives, un peu crues à mon goût, mais rendent aux clichés un effet pictural.
Renoir aurait pu peindre ces lieux...

L'entrée du parc débouche sur l'esplanade supérieure. A Lausanne, nous aimons bien les tilleuls. Une fois encore, nous en retrouvons un superbe alignement. 
Cette vue d'ensemble, me fait penser à Cotignac, un joli petit village de Provence. Surface plane, ombrage des tilleuls et gravier blond me rappellent un peu les places de lices où se jouent les parties de pétanques les plus animées.
Au coeur de l'esplanade, un joli bassin orné d'un poulain de pierre.

Sur cette photo, un détail m'a surprise et m'a bien fait rire aux éclats (bon, j'ai le rire facile, d'accord!) lors du visionnage. Regardez-bien en bas du socle à gauche...
Une corneille, toutes ailes déployées, les pattes bien tendues en avant, en plein atterrissage... Pas étonnant que l'homme s'en soit fortement inspiré pour la silhouette de nos avions. Voyez plutôt!











Traversons l'esplanade et suivons le chemin qui mène au belvédère (ouest) et sa place de jeux. Comme son nom l'indique (en italien bello = beau, vedere = voir), il nous offre une superbe vue sur le lac Léman et les Alpes
.

 

A Lausanne, on ne gaspille pas le bois. Les souches de bois mort sont très souvent recyclées en oeuvre d'art...  
Toujours le belvédère et sa vue à l'est du parc. En second plan, les tilleuls de l'esplanade.
Les allées et contre-allées sont la particularité de ce parc vallonné.
Ici, pas de plantes exotiques ou de construction néo-gothiques, mais beaucoup d'espace, de calme et une superbe vue.


Un peu d'histoire
A l'origine, ce parc faisait partie du vaste domaine de Prélaz, constitué de prés et de vignes. Le terme Prélaz vient du vieux français «praele», qui signifie prairie. Ce domaine appartenait à l'Evêque de Lausanne avant de revenir aux grandes familles des Crousaz d'Hermenches, des seigneurs de Corsy et des châtelains de Lutry.

En 1773, François Louis de Bons, professeur en théologie à l'Académie de Lausanne, achète cette Campagne qui comprend alors une maison de maître. En 1794, la propriété est rachetée par un banquier parisien bourgeois de Lausanne, Jean-François Paul Grand, qui s'y établit. En 1870, sa petite-fille en hérite. En 1906 déjà, une pétition des propriétaires et habitants du quartier de Montétan est adressée au conseil communal, visant à la création d'une place-promenade publique dans ce quartier.

Dès le début du XXe siècle, la Ville achète des parcelles du domaine, dont l'acquisition la plus importante date de 1932 avec 55'300 m2 de terrain, afin de créer un parc public au profit des familles ouvrières, nombreuses dans ce quartier. L'essentiel du parc a été aménagé de 1934 à 1939. L'esplanade supérieure est créée en nivelant les vallonnements existants: encore une idée originale de l'architecte Laverrière.

Alphonse Laverrière (1872-1954)

Alphonse Laverrière naît le 16 mai 1872 à Carouge et meurt le 11 mars 1954 à Lausanne. Installé à Lausanne dès 1901, Alphonse Laverrière se distingue par sa capacité à gagner des concours et accéder ainsi aux grandes commandes, tant privées que publiques. Sa carrière connaît un essor régional très important. Il remporte des succès remarqués dans des compétitions internationales. Dès les premières années, ses projets sont publiés en Angleterre, en Allemagne et en France. Il se voit mandaté successivement pour la plupart des types de bâtiments dont peut rêver un artiste formé à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il gagne pas moins de dix concours pour des bâtiments significatifs, parmi lesquels on peut citer le pont Chauderon à Lausanne (1901), le monument international de la Réformation à Genève (1908), les façades de la gare de Lausanne (1908), l'Olympie moderne (1911), le cimetière du Bois de Vaux à Lausanne (1919), l'aménagement de la campagne de Valency (1931-1932).

Par ailleurs, Alphonse Laverrière réalise une grande quantité de maisons particulières. Il excelle spécialement dans la réalisation de villas de grand luxe commanditées par une bourgeoisie cultivée, recrutée dans les professions libérales. Ces réalisations sont un condensé de l'oeuvre de l'architecte en termes de langage architectural et de rendu graphique. Les bâtiments et leursprestigieux commanditaires sont ainsi pour l'architecte un "faire-valoir" en vue de commandes de plus grande envergure (bâtiments administratifs, banques, équipements industriels). En vue de l'acquisition, en juillet 1931, de la campagne de Valency, M. Simon, directeur des Travaux de la Ville de Lausanne, demande à Alphonse Laverrière une étude pour l'aménagement d'un parc public. Il lui fait parvenir une carte au 1/500 avec indication de la nouvelle voirie et des limites de la propriété en question.

 

Voir le plan (tapez: Lausanne parc Valency)

 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 00:00

Le parc du Désert est à mon sens un des plus beaux lieux verts de Lausanne. Après bien des années passées dans le voisinage, je découvre pour la première fois cet endroit féérique. L'aurais-je vu du même oeil il y a vingt ans? Rien n'est moins sûr!

Pour l'heure, aucun mot suffisamment puissant n'existe dans la langue française pour décrire toute l'émotion que m'a procuré cette visite. Jugez-en par vous-même!
Avant de partir, pensez à
emmener amis, parents, enfants, chiens, chats, poissons rouges et grenouilles. Chacun trouvera une place où il se sent vraiment bien.  

La ferme et la maison de maître
Descendons du bus et longeons le chemin de Pierrefleur jusqu'au n°74 (d'est en ouest). Sur notre droite, se trouvent la ferme du domaine et la maison de maître.


Longeons le chemin qui passe devant la ferme, devenue restaurant, et menant à la maison de maître (ici en réfection). Nous nous trouvons devant l'entrée sud du parc. 


Bienvenue aux portes du Paradis !

Ici, les odeurs de bois, d'herbes humides se mêlent aux senteurs de tilleuls en fleur. Le bruit de la ville fait place à la musique du vent, ébouriffant les feuillages et donnant le La aux batraciens.
A peine entrés, le jardin de plaisance nous réserve bon accueil. D'ici on peut admirer le Jura et une partie du lac. (Manque de chance, ce jour-là il y avait de la brume!)
Le jardin potager a été aménagé par Louis-Arnold Juste de Constant. Construit en un rectangle parfait, il est agrémenté d'un bassin circulaire. Les haies le protègent du vent du nord et lui confèrent un microclimat.
Ce potager alimentait la table des "seigneurs", maîtres du logis, alors que les fermiers cultivaient pour leur propre table, un autre jardin, devant la ferme.
Aujourd'hui, la ville lui a rendu sa vocation première: un "plantage" destiné au public. Il est loué par petites parcelles aux habitants des immeubles voisins.

Sortons du jardin et poursuivons notre chemin.

 Nous arrivons au canal.

  Le canal a été construit par Louis-Arnold Juste de Constant, inspiré par son séjour aux Pays-Bas. La légende raconte que son épouse hollandaise était nostalgique de son pays et de ses canaux.

Lausanne - Canal de la campagne du Désert

Cette pièce d'eau est unique en Suisse, de part ses dimensions généreuses: 140m x 6m pour 1,10m de profondeur.

Aujourd'hui, elle sert de biotope aux grenouilles, crapauds, tritons et poissons qui ont réapparus après les travaux de restauration entamés en 1998 par la ville.

Longeons le canal et montons à l'allée des tilleuls.
Elle représente probablement l'élément le plus ancien du jardin. On retrouve les plantations rectilignes des arbres sur un plan de 1771.
Parallèle au canal, l'allée est une promenade de plaisance, non carrossable.
Elle s'achève aux deux extrémités par des cabinets de verdures formés de deux platanes et d'un banc entourés d'une haie de charmilles.
Les vieux tilleuls sont âgés d'environ 210 à 220 ans et sont remplacés par de jeunes spécimens de la même essence, lorsque l'un d'entre eux doit être abattu.
Poursuivons notre chemin. Nous quittons la propriété pour passer dans la partie "campagne" du domaine.
Une forêt délimite la frontière entre la propriété et la campagne.
Nous nous engageons sur de petits sentiers. Le choix peut-être multiple, mais comme tous les chemins mènent à Rome, impossible de se tromper.


Au détour des chemins, les artistes-bûcherons ont façonné des sculptures sur souche à la tronçonneuse.

Si, comme moi, vous allez aux morilles depuis plus de 20 ans sans jamais en trouver une seule, celle-ci vous ravira certainement...
Sortons du bois. En quelques centaines de mètres, nous nous retrouvons à la campagne.


Le champ à vaches au pied du building de béton m'a tout de suite saisi et ramené à la réalité. Nous sommes bien en ville!

Au pied d'un bâtiment administratif qui sert de lieu d'entraînement aux pompiers de Lausanne, le corbeau et le renard nous rejouent en direct la fable. Il manque toutefois un détail. A vous de trouver...

Le renard et la vache sont là aussi....

Une vue de ce petit monde réuni.

La maison administrative...

... sa cascade...

... et son petit canal.

Vue depuis la terrasse du bâtiment.

Redescendons. Nous arrivons bientôt au terme de la balade.

Quelle est donc cette étrange bâtisse néo-gothique sise à côté de la maison de maître? Une maison de poupée ? Je vous laisse un instant de réflexion...

Pas trouvé?

Ceci, Messieurs Dames est un poulailler. Bienheureuses les poules de ce temps-là!

Construits par Alexandre Perregaux dans les années romantiques du jardin à l'anglaise, le poulailler (ou bassecour) et sa tour formaient le point de départ d'un système de sentiers de promenades pittoresques dans le coteau boisé. Un alignement d'érables sycomores, menait à un ermitage.

La tourelle du poulailler compte parmi les premières réalisations néo-gothiques de notre région et figure parmi les rares exemples subsistant.


Nous voici arrivés à nouveau à la maison de maître. Actuellement en réfection, un bazar magnifique règne dans la cour.

Un panneau pour le moins insolite attire mon regard.

Oui, vous avez bien lu: "Jésus condamne les 4 x 4", signé les Bikers de l'Evangile... Qu'on se le dise !

Quand je vous disais que nous, Lausannois, avons un petit vélo dans la tête...

 

Un peu d'histoire
De la fin du XIIIe siècle jusqu'en 1461, la ville de Lausanne construit à l'emplacement actuel du Désert une léproserie appelée la "Maladière d'Epesses"
De 1553 à 1774, le site voit se succéder plusieurs propriétaires.
En 1754, la propriété est achtée par Louis Arnold Juste de Constant de Rebecque (1726-1812), officier de carrière au service des Pays-Bas et père de Benjamin Constant (1757-1830). L'écrivain y passera une grande partie de son enfance.
Le style "baroque tardif" des aménagements a été créé entre 1771 et 1782 par des architectes sans grande renommée.
En 1782, la propriété est baptisée "campagne du Désert". Le courant romantique de l'époque et la mode voulaient que l'on appelle "Ermitage", "Hermitage", "Solitude" ou "Désert" les parcs ou les campagnes situés aux confins de la ville.
En 1989, la ville de Lausanne acquiert le domaine et entreprend d'importants travaux de rénovation du site. A l'aube de l'an 2000, le parc sera classé monument historique.
Voir toutes les photos du parc en diaporama

  Comment y aller?
- Bus n° 2, destination Le Désert, arrêt terminus
- Plan

 

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Le parc de Valency: on dirait le Sud
 

Parc Mon-Repos, un théâtre dans les vignes

 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 14:15

parc-monrepos-4.jpgBALLADES ET PARCS LAUSANNOIS - Le parc Mon-Repos est certainement un des parcs de Lausanne qui caractérise le mieux le courant de l'art du jardin paysager qui se développa en Europe durant la seconde moitié du Siècle des Lumières. Lieu propice aux débats intellectuels et culturels, d'échanges et de savoir, on peut aisément imaginer voir Voltaire, assis sur les marches de l'amphithéâtre (voir photo ci-dessous), concevoir sa prochaine pièce, ou Rousseau en promeneur solitaire, faire les cent pas à l'ombre des marronniers, méditant sur sa relation personnelle avec le reste de l'humanité.

Un brin d'histoire...

parc-Monrepos-amphith--tre-.jpg

Au départ, le domaine de Mon-Repos était constitué essentiellement de vignes. La première maison fut construite vers 1747 par Abraham Secrétan, qui passa aux mains de Philippe de Gentis, marquis de Langallerie en 1756. Passionné de théâtre, celui-ci fit aménager une scène située à l'arrière de la maison de maître. Les gradins de l'amphithéâtre ont été reconstruits sur la base des vestiges découverts lors des fouilles.
Après plusieurs séjours à Lausanne, Voltaire apprécie l'amour des arts qui anime ses habitants ainsi que leur intérêt aux idées nouvelles circuparc-Monrepos-sequoia.jpglant en Europe. Le 14 décembre 1785, il s'installe dans une demeure à Montriond et présentera ses pièces de théâtre Zellig, L'enfant prodigue et Fanime au domaine de Mon-Repos avec une troupe d'amateurs.

Vincent Perdonnet (1768-185) devient propriétaire du domaine de Mon-Repos en 1817 et en fit un lieu de retraite, de progrès et d'expérimentation. Il projette la transformation du jardin qu'il confie à un artiste jardinier de Paris, Monsieur Monsailler père. En 8 ans, le domaine agricole et viticole devient un remarquable un jardin de style pittoresque à l'anglaise. Il fait importer des plants et des graines des quatre coins du monde, plante de grands hêtres, des magnolias, séquoias, cèdres, ifs, pins, asperges, melons, figues et aménage de grandes pelouses fleuries. Par la suite, une grande diversité d'éléments tels que des massifs de fleurs, un potager, des serres, une orangerie, des volières, une cascade et une tour néogothique complétera le chef-d'oeuvre.

La ville de Lausanne achète le domaine en 1910. De 1922 à 1967, la maison Secrétan sert de siège au comité olympique international (CIO), logeant le baron Pierre de Coubertin. Aujourd'hui, elle est un lieu de réception de la municipalité et héberge la collection Benoist de tapisseries anciennes.

Le parc et ses aménagements ont fait l'objet d'une restauration minutieuse  restituant l'esprit d'origine dès 1998.
Un havre de paix au coeur de la ville
Le parc de Mon-Repos est un lieu atemporel où beauté du paysage et lumière s'unissent pour offrir au visiteur une ambiance surnaturelle. Très vite les bruits de la ville et les stress s'évanouissent et laissent la part belle à la magie.

Nous sommes ici à l'entrée nord du parc, juste en dessus de la piscine couverte, dans l'allée longeant le Tribunal fédéral.

Descendons le petit chemin qui mène aux volières. Un petit coup d'oeil sur votre gauche et vous verrez un hôte inattendu caché derrière des haies, à l'ombre d'un feuillu (sculpture sur bois).
Continuant ce chemin, nous arrivons vers la loge du portier du domaine de l'époque.
Ce chemin nous mène au jardin de plaisance situé devant la maison Secrétan.

Le jardin est aménagé à l'anglaise.
Le jardin anglais, symbole d'émancipation
 
Apparu au début du XVIe siècle, le jardin à l'anglaise bouleverse to
us les codes de symétrie caractérisant le jardin à la française.
parc-mon-repos-souche-1.jpg

 La composition des points de vue répond aux règles de la composition d'un tableau. La recherche est avant tout basée sur l'équilibre des volumes, la variété et l'accord des coloris et des matières végétales. Conçu par des architecte ou des artistes peintres, le jardin anglais met en valeur un ou plusieurs éléments remarquables comme un arbre rare au feuillage coloré ou au tronc torturé, comme ici le séquoia géant du parc, des terrasses, des bosquets ou des haies, des statues ou un étang (vues sur la volière et sur la statue alanguie au nord de la maison Secrétan)

n-nuphar-poisson-rouge.jpg-tang.jpg

Il peut également être agrémenté d'un cours d'eau ou d'une cascade d'un éboulis ou d'un précipice. (Ci-dessous la cascade de la tour néo-gothique) La succession des points de vue du jardin à l'anglaise pousse les concepteurs à exploiter les accidents de terrain plutôt que de les corriger. Les reliefs deviennent alors belvédères, les effondrements, des grottes. Sa végétation, en apparence non domestiquée, donne une impression de naturel. Les formes, les couleurs et la provenance des végétaux sont variés. La plupart du temps, l'itinéraire n'est pas balisé et laisse ainsi la part belle à la surprise et à la découverte.
Son agencement irrégulier le pare d'une symbolique de liberté qui trouva nécessairement un écho sous la Révolution française. Le refus de symétrie s'apparentait alors à un refus des codes. Il devint l'emblème d'une émancipation vis-à-vis de la monarchie absolue et de ses représentants.

Revenons aux volières. Une septantaine d'espèces d'oiseaux exotiques, tels que des inséparables, perruches, oies, aras, donnent une touche colorée au parc. Adepte de liberté, je n'ai pas tenu à les photographier derrière un grillage.
Situées derrières les volières, on trouvera les anciennes écuries. Aujourd'hui les jardiniers de la ville les utilisent pour y stocker leur matériel. (En arrière plan: le Tribunal fédéral)



Sortons du parc (nord), traversons l'avenue du Tribunal-Fédéral et prenons le petit chemin étroit et sinueux qui monte à sa gauche. Nous arrivons sur une placette ou trône une rotonde élégamment construite de six colonnes toscanes de molasse, d'un entablement annulaire et d'un toit arrondi en dôme. (Photo: Service des parcs et promenades de la ville de Lausanne)
La tour néogothique
Poursuivons notre chemin. Nous entrons dans une dimension qui nous ramène à une toute autre époque, lorsque l'on ne connait pas l'histoire de ce parc: le Moyen Age. (Projet de tourelle de Mon-Repos, peinture et aquarelle de Bouvier, 1820, Musée Historique de Lausanne)La tour néogothique serait née d'un défi que se seraient lancé trois amis propriétaires, William Haldimand, Vincent Perdonnet et Charles-Sigismond de Cerjat. Le principe? Construire la plus belle tour en ruine "factice" sur le terrain respectif de chacun des concurrents. Ainsi seraient nées les tours de Mon-Repos, d'Haldimand située à l'extrémité-est du quai d'Ouchy et celle de Rovéréaz. Selon une étude récente, il semblerait toutefois que ce concours  soit relégué au rayon des légendes urbaines.
Ci-dessus à droite: une vue sur le Tribunal fédéral. Continuons notre chemin et dirigeons-nous vers la sortie. Nous arrivons au pied de la cascade. La végétation y est tellement riche et luxuriante que nous oublions un instant que nous sommes au centre de la ville. Seuls le panneau électrique tagué et le réverbère sis à la sortie du parc nous le rappellent.



Comment y aller ?
- M2: sortie Ours
Plan

Voir toutes les photos du parc Mon-Repos en diaporama
 


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Le parc de Valency: on dirait le Sud
 

Le parc du Désert, un Eden entre lac et campagne

 

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